dimanche 12 août 2012

Vieux motard que jamais !

Voici enfin une photo qu'il me tenait à coeur de publier sur cette page. Lors des Rencontres autour du Livre organisées en juin par l'Académie de Mâcon, j'ai eu le plaisir de faire la connaissance d'Alain Bombrun, un très sympathique collègue d'écriture (son livre est au premier plan), grâce à l'amabilité duquel je peux vous produire cette image. Pourquoi un tel délai ? Facéties d'ordinateur ! Pour une obscure raison, cette image refusait de s'afficher sur le blog : Alain m'a donc renvoyé la même, et... ça marche. Allez comprendre...
En tout cas, un excellent souvenir : c'est aussi pour ces moments privilégiés que l'aventure du livre vaut d'être vécue.


jeudi 9 août 2012

Un poème moins noir que la nuit ?^^

L'un de mes amis et fervent visiteur de ce blog (ce dont je te remercie vivement, David^^) s'est trouvé un peu attristé par le poème noir que j'ai publié la dernière fois dans ces pages (soit dit en passant, j'en suis enchanté car, qu'on l'aime ou non, il touche le lecteur, ce qui est selon Charles Baudelaire dans les Curiosités esthétiques à la fois la raison d'être et le signe distinctif d'une oeuvre d'art. Double merci, donc^^). Ainsi que je l'avais promis, en voici un plus léger, "moins noir que la nuit" (petit clin d'oeil en passant aux aventures de Soren), le dernier que j'ai composé (en 2006 il me semble).

J’avais vécu aveugle sans même le savoir
« Lumière » n’était qu’un mot, tout comme l’était « noirceur » :
Sans l’or de ton visage, comment aurais-je pu voir ?
Tu es l’astre du jour qui fait chanter les heures.

Tes yeux sont deux caresses, océans de douceur
Dans lesquels me plonger est un supplice divin :
Quand j’y baigne tout entier, intense est mon bonheur,
Ma déchirure profonde, lorsque je n’y suis point.

Mon âme est chavirée par l’ourlet de tes lèvres,
Roseaux agiles et souples, promesses sensuelles
Qui dansent devant ta voix lorsque celle-ci s’élève
Et de son chant gracile éclipse le soleil.

Périclès et Phidias, au fond de leur tombeau
Se retournent souvent lorsque tu te dénudes :
Ces statues si parfaites qu’ils tenaient pour « le beau »
A ta beauté finale n’étaient donc qu’un prélude !

Pour tout vous dire, je l'ai écrit pour celle qui est devenue mon épouse, raison pour laquelle ce poème a été le dernier : en ce qui me concerne, quand le coeur est comblé, la muse est au repos :)